Radiofréquences : transparence, perception du risque et liberté de choix
En 2012, rares étaient les journées où les compteurs intelligents d’Hydro-Québec ne faisaient pas la manchette. Ces nouveaux compteurs, qui permettent une lecture à distance en temps réel de la consommation électrique des abonnés de la société d’État, devraient être installés sur tout le territoire québécois d’ici à 2017. Dès lors, il ne sera plus nécessaire de recourir à des releveurs de compteurs pour sillonner le territoire québécois. Les compteurs intelligents font jaser parce que les radiofréquences qu’ils émettent sont l’objet d’une polémique en ce qui a trait à leurs effets sur la santé. Malgré de nombreuses études publiées sur le sujet, la communauté scientifique demeure divisée quant aux effets nocifs des ondes électromagnétiques sur la santé humaine. Bien que la majorité des études sérieuses concluent à une absence de liens entre les radiofréquences et le cancer, quelques unes indiqueraient toutefois un risque plus élevé de tumeur cérébrale pour les utilisateurs fréquents et de longue date de cellulaires. Les spécialistes craignent aussi que les risques soient plus importants pour les enfants. Pour cette raison, en 2011, le Centre international de Recherche sur le Cancer (de l’OMS) a classé les radiofréquences comme étant peut-être cancérogènes pour l’homme alors que Santé Canada a fait une mise en garde concernant l’utilisation du cellulaire chez les enfants.