Advenant un tel scénario, les États feront face à une difficulté double :
- leurs revenus seront en baisse, car il y aurait moins de travailleurs qui paient des impôts sur le revenu;
- les dépenses seront en hausse, car plus de travailleurs nécessiteraient l’aide des programmes de soutien à l’emploi et du revenu.
C’est dans un tel contexte que plusieurs, dont certaines personnalités publiques telles que le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, ont défendu la nécessité d’introduire une « taxe robot ».
Il existe cependant plusieurs difficultés importantes liées à une telle idée. En voici quelques-unes : comment définir ce qu’est un robot? Quelle forme devrait prendre une telle taxe pour être réellement efficace? Serait-il nécessaire de reconnaître un « salaire » au robot? Que faire si le robot permet de remplacer plusieurs travailleurs? Comment éviter de ralentir l’innovation technologique, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de vieillissement de la population?
Messieurs Jocelyn Maclure, président, ainsi que David Rocheleau-Houle, conseiller en éthique, présenteront les différents enjeux liés à la « taxe robot » en réponse au déploiement de l’intelligence artificielle dans le monde du travail et à l’automatisation des tâches.
Dates de l’événement:
Journées d’éthique sociale et économique de l’Université Laval
12 juin 2019
Lieu:
École d'art de l'Université Laval
295 Boulevard Charest Est, Local 3153-FAB
Pour plus d’information, cliquez ici
L'événement est gratuit et ouvert à toutes et tous !