Viser un juste équilibre : un regard éthique sur les nouvelles technologies de surveillance et de contrôle à des fins de sécurité
Dans son avis, la CEST s’est intéressée principalement à trois de ces technologies :
- Les systèmes biométriques;
- La vidéosurveillance;
- L’identification par radiofréquence (IRF).
Après s’être penchée sur les notions de sécurité, de sentiment d’insécurité, de risque et de surveillance, la CEST fait un tour d’horizon des aspects techniques et éthiques de chacune des NTSC retenues. Les valeurs fondamentales au sein des sociétés démocratiques s’inscrivent au cœur des enjeux éthiques traités : l’évaluation de la pertinence, de l’efficacité et de la fiabilité des NTSC, la proportionnalité de la réponse à l’insécurité, l’acceptabilité sociale, le consentement, le respect des finalités et la protection des renseignements personnels.
Un supplément sur l'Internet des objets, la vie privée et la surveillance
Les technologies de surveillance ou pouvant être utilisées pour exercer une surveillance accrue des citoyens ont considérablement évolué dans les 10 dernières années. Aujourd’hui, de nombreux experts et observateurs s’inquiètent que l’Internet des objets devienne l’outil de surveillance de masse par excellence, allant même jusqu’à affirmer que l’Internet des objets nous fait entrer dans « l’âge d’or de la surveillance ».
Le supplément réactualise le cadre éthique développé dans l’avis de 2008 à la recherche d’un juste équilibre entre les différentes valeurs en jeu.